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Laurent Poliquin, né à Trois-Rivières (Québec) en 1975, est un poète et professeur franco-manitobain dont les œuvres ont reçu les honneurs de plusieurs prix littéraires, tels que le Prix de l’Alliance française (2002), le Prix international Castello di Duino (2006), le Prix Rue-Deschambault (2015) et le Prix international de poésie Senghor (2018). Récipiendaire du prix Marcel-Richard, du prix Joan-Kennett, de la bourse Joseph-Armand Bombardier du CRSH et du prix du Gouvernement français pour ses réalisations académiques, Laurent Poliquin revendique aujourd’hui une œuvre d'une vingtaine de livres et compte parmi les poètes les plus importants de sa génération. Laurent a été chargé de cours en langue et littérature française à l’Université du Manitoba et à l’Université de Winnipeg, puis professeur adjoint en littérature canadienne-française et de la francophonie à l’Université de Saint-Boniface, avant d’enseigner dans les écoles primaires et secondaires au Manitoba. Bénévole et activiste communautaire, il a été président de la Fédération des parents du Manitoba, a siégé au conseil d’administration de la Commission nationale des parents francophones à Ottawa et au conseil d’administration de l’Association des auteurs du Manitoba français. Depuis 2021, il est chroniqueur littéraire à l’émission Culture et confiture à Radio-Canada.
Interview / Entrevue
Quel livre as-tu caché à tes parents quand tu étais enfant/adolescent, et pourquoi ?
Je n’ai jamais caché de livres. Mais, c’était assez facile de ne pas le faire. Je n’avais pas beaucoup de livres quand j’étais jeune et j’ai probablement commencer à lire sérieusement seulement à 17 ans. Si je me souviens bien, je n’aimais pas tellement lire. Encore aujourd’hui, la lecture exige un certain effort. Heureusement, j’ai réussi à trouver ce qui n’allait pas et à apprécier d’autres genres littéraires que le roman.
Quelle est votre ligne préférée d'un livre - n'importe quel livre ?
« Tout le progrès d’un homme me semble être de passer d’une vie qu’il subit à une vie qu’il pense. » — Jean Guehenno, Ce que je crois, 1964.
Êtes-vous un bureau propre ou un bureau encombré ?
Plutôt encombré.
Quelle inquiétude vous réveille la nuit ?
Je n’ai pas le sommeil facile et j’aime bien réfléchir la nuit. Je n’échappe pas aux obsessions provoquées par certains événements de la vie.
Quelle est l'une de vos ambitions secrètes ?
J’ai un garçon de 5 ans et lorsqu’il aura 17 ans et que j’en aurai presque 60, j’aimerais être suffisamment en forme pour qu’il soit à la traîne derrière moi à vélo et que je puisse aussi l’affronter honorablement au tennis.
General Information
Page One / Première de couverture
avec Debbie Paterson
et Laurent Poliquin
20 septembre 19:00 HAC
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La plume et le pinceau
avec Suzanne Kennelly
et Laurent Poliquin
22 septembre 19:00 HAC
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